Xe & XVe / Sermano – Chapelle San Nicolao

 

Sermano – Chapelle San-Nicolao (janv. 2023). Photos © François Fiette.

 

Coordonnées GPS : Altitude (données GPS) : ± 692 m.

42.311725, 9.265317 ou 42°18'42.2"N 9°15'55.1"E

Adresse : Chapelle San-Nicolao, 20212 Sermano. Inscrite/Classée Monument Historique : Oui (1992).

 

Le site

Empruntez le chemin face à la Mairie (15 mn à pied). Il est soigneusement pavé au début et se mue ensuite en passage en terre battue protégé par des murs de pierres sèches. La belle chapelle est située dans un cimetière en contrebas du village. Le cadre est calme, boisé et frais l’été à 650 mètres d’altitude. Un ruisseau coule en contrebas. Ce site mérite d’être visité.

Les routes entourant Sermano peuvent sembler assez étroites. Elles sont parfois légèrement déstructurées à certains endroits mais elles offrent des panoramas magnifiques. Attention aux animaux divagants. Bref, un régal pour qui aime conduire !

Le stationnement n’est pas évident dans cette commune. Il est tout de même possible de trouver une place de parking le long de la D41 sans trop d’effort. Deux petits parkings sont situés à quatre-vingts mètres du début du chemin. Ils n’acceptent que peu de véhicules mais sont à côté d’une belle fontaine agrémentée de bancs et d’une table.

 

Un peu d’histoire

La chapelle San Nicolao daterait du Xe siècle, ou du VIIIe siècle selon les travaux de Madame Geneviève Moracchini-Mazel. Elle a été remaniée au XVe siècle, au XVIIe et au XVIIIe siècles.

Le clocheton date du XVIIe ou XVIIIe siècle. La construction occupe une surface d’environ treize mètres sur cinq et demi. L’appareillage des pierres éclatées des murs est assez erratique, mais l’ensemble architectural est beau et équilibré. Une croix ajourée est présente au-dessus de l’abside. Le toit est intégralement recouvert de lauzes, ce qui participe grandement à l’embellissement de cet l’édifice bien entretenu.

D’un bel aspect rustique à l’extérieur, la chapelle offre un intérieur décoré de fresques datées de 1450 dont la restitution des regards et des expressions est particulièrement soignée dans les tons pastel.

Elle abritait une Arca, c’est-à-dire une tombe collective. C’était une cavité souterraine, et son orifice étroit était obturé par une dalle. On y « glissait » les défunts dans un linceul.

Propriété de la commune, l’édifice est cité aux Monuments Historiques depuis 1992. L’Office des Morts y est toujours célébré.