2A - Moca-Croce

 

Depuis l’âge de bronze, ces lieux sont occupés par l’homme. La tradition orale enseigne qu’une bataille sanglante a opposé ici Chrétiens et Sarrasins.

 

Il Cioccio (le hibou) de la famille Luciani était un bandit de Moca au XIXe siècle.  « Traits hideux et extérieurs repoussants », il terrorisait les villageois. En un an, trois tentatives d’assassinats lui furent imputées. En 1838 il tua le prêtre Giacomo-Andrea Susini, qui tentait de calmer ses ardeurs assassines, de trois coups de feu alors que ce dernier administrait la messe !

 

Mocà et Croci étaient deux villages distincts éloignés par moins de deux kilomètres auparavant. Une vendetta étalée sur plusieurs générations les a endeuillés. Heureusement les choses ont bien changé. Grâce au commerce, au tourisme et à l’artisanat, Moca-Croce n’a pas réellement connu la désertification de ce secteur de la Corse du Sud.