Coordonnées GPS : Altitude (données GPS) : ± 8 m. 

41.917743, 8.738176 ou N 41°55’3.875’’ E 8°44’17.379’’

Adresse : Rue du roi de Rome, 20000 Ajaccio. Inscrit/Classé Monument Historique : Oui.

 

Le site

Il est situé dans la très animée rue du Roi de Rome. Voir, si besoin, « Le stationnement à Ajaccio ».

 

Un peu d’histoire

L’oratoire est édifié en 1565. Il est chargé de l'administration de l'hôpital des pauvres. La Confrérie d’alors, rattachée à l’oratoire, a fondé l’hôpital de la miséricorde.

Ce fut ensuite la maison de la confrérie Saint-Jérôme et Saint-Jean-Baptiste. En raison de sa proximité avec la famille Bonaparte, plusieurs de ses membres y ont été baptisés : Louis et Lucien en 1778 et Élisa en 1779. Il fait partie des plus anciens édifices religieux d’Ajaccio.

Une période reste floue entre sa construction et la Révolution française. Nous savons en revanche que durant la Révolution il a été transformé en salle de bal puis fut par la suite rendu au culte.

En 1840, une restauration partielle de l’oratoire est intervenue. Les fresques du plafond datent de cette période et retracent la vie de Saint-Jean-Baptiste. Le clocher, abîmé par les ans, est en cours de restauration (en 2023).

Le registre des confrères de la confrérie de San Giovanni, datant du XIXème siècle, est visible à gauche en entrant.

L’oratoire est propriété de la commune. La confrérie actuelle en prend grand soin. Sa visite ne peut être envisagée que durant les offices. Elle sera assez courte. À gauche de l’autel, la mort est représentée avec sa faux. Une relique en bois de poirier noirci, « U Cristo Moro », provient dit-on d’une ancienne cathédrale d’Ajaccio moyenâgeuse disparue. 

Le 24 juin, la fête de la Saint-Jean-Baptiste donne lieu à une procession partant de l’oratoire et à un feu de joie place Charles-de-Gaulle. Les jeunes gens y participant se jurent aide et assistance éternelle. Une messe solennelle fait suite à la fête. En fin de journée une deuxième procession voit les membres de la confrérie, en habits réhaussés de filets argentés, porter la statue du Saint puis une troisième de jeunes vêtus de toisons de mouton tenant une croix sous des jets de grains de riz. À voir.

Une vingtaine de confrères s’attachent à perpétuer le chant polyphonique lors de ces cérémonies.