2B - Centuri

 

Port de Centuri (juin 2018). Photo © François Fiette.

 

La position stratégique de Centuri a toujours suscité l’intérêt. Les Pisans et les Génois ne s’y sont pas trompés. Les Romains avant eux utilisaient avantageusement l’emplacement de « Centurinum Civitas ».

 

Huile, bois, vin et agrumes ont assuré les revenus de Centuri jusqu’au XVIIIème siècle.

 

La tour génoise du port est en mauvais état. Elle protégeait la marine des envahissements barbaresques. Celui de 1560 l’a ravagée.

Le village est resté un port de pêche à la langouste, toujours exploité et prisé des touristes. Au XVIIe siècle, une centaine de marins y travaillaient.

 

C’est ici qu’en 1760 Pascal Paoli édifia un chantier naval et arma une flottille. De port de pêche Centuri devint port militaire.

 

De nos jours, une dizaine de pêcheurs professionnels et leurs bateaux colorés pêchent environ dix tonnes de poissons et deux tonnes de langoustes par an. Le port en lui-même est resté à taille humaine. Le tourisme contribue à une part importante de l’économie de la commune qui s’étend sur de nombreux hectares. Ses hameaux perchés sur les contreforts valent également le détour, d’ailleurs, je vais immédiatement vous y emmener !