XVIIe / 1608 / Pietrosella – Tour d'Isolella ou des Sette Navi

 

Pietrosella - Tour d'Isolella ou des Sette Navi (avr. 2023). Photo © François Fiette.

 

Coordonnées GPS : Altitude (données GPS) : ± 65 m. 

41.844360, 8.754600 ou 41°50'39.7"N 8°45'16.6"E

Adresse : Chemin de la Tour d'Isolella, 20166 Pietrosella. Inscrite/Classée Monument Historique : Oui.

 

Le site

Très belle tour, bien réhabilitée. Superbe environnement. Une piste légèrement montante mais facile y mène en moins de quinze minutes à pied (350 m). Beau panorama à 360° sur le Golfe d’Ajaccio. Grand parcours de santé autour du vaste domaine de la tour génoise. Bases nautiques, plages et paillotes sont à proximité.

Le stationnement est prévu en deux points. Le premier étant le plus proche de la tour, au début de la piste d’accès. Sept places de parking sont matérialisées à l’angle de l’Allée des Dauphins et de l’Allée des Dentis par des madriers de bois. La voie menant à ce petit carrefour est entièrement interdite au stationnement et de nombreux panneaux préviennent que l’amende s’élève à 135 Euros !

 

GPS et QR Code du parking communal d’Isolella : 41.843403, 8.766382 ou 41°50'36.3"N 8°45'59.0"E.

 

L’autre stationnement est beaucoup plus vaste mais éloigné de 600 mètres du début de la piste. Il s’agit du parking communal d’Isolella qui est à préférer en saison.

 

Un peu d’histoire

Elle est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 4 août 1992 et est propriété de la commune. C’est une tour génoise construite en 1608 et financée par les habitants. Ils subventionnaient également son entretien et indirectement le paiement de la garnison.

La tour est haute de onze mètres. Des moellons de granite liés au mortier à la chaux la composent. Le deuxième étage possède un plancher de construction récente. La terrasse est munie de mâchicoulis.

Dans son ensemble, la tour est superbement bien conservée. Elle a été restaurée en 1970.

Au pied de l’édifice, sur la côte, un chapelet de rochers émerge de la Méditerranée. Ces derniers ont inspiré « la légende des Sept Navires ». Il s’agirait de bateaux ennemis pétrifiés sur place par la Vierge.