2B - Saint-Florent

 

Les Romains fondèrent ici la ville de Nebium. Tomasino de Campo Fregoso est connu comme étant celui qui a érigé la citadelle de Bastia (en 1480). Il a également érigé celle de Saint-Florent en 1439. Elle était la résidence du gouverneur du Nebbio (de Nebbia, brume en langue corse) et la capitale de cette région. La malaria sévissait ici mais la position stratégique de la ville imposait une présence constante. De 1553 à 1563, les Génois, les Corses et les Français convoitèrent la ville de Saint-Florent. Puis en 1667, les offensives extérieures devenant plus rares, les Génois décidèrent de détruire les remparts trop coûteux en entretien. Durant les deux siècles qui suivirent, la ville fut pratiquement abandonnée pour ne revivre qu’au Second Empire avec l’assèchement des marais environnants et le recul de la malaria.

De nos jours, le Nebbio est terre de vignobles.

Le général Gentili (1751-1798) est né à Saint-Florent. S’éloignant de Paoli lorsque celui-ci se tourne vers l’Angleterre, Gentili devient général de division des armées de Bonaparte et combat les Britanniques en 1796 alors qu’ils dominent la Corse.

Saint-Florent, ville développée à l’embouchure de l’Aliso, est le « Saint-Tropez de la Corse ». Les yachts amarrés dans ce premier port de plaisance de l’Île le font bien ressentir. La citadelle et ses remparts, les maisons colorées du centre-ville à deux pas des quais et des bars-restaurants sont animés en saison, et même en arrière-saison au grand bonheur des Corses.

La ville est un lieu de rendez-vous prisée des motards qui bénéficient de nombreuses places de stationnement très bien situées et gratuites.

Les joueurs de boules de la Place des Portes vous étonneront par la maîtrise de leur art.

Les magnifiques plages du Loto et de Saleccia sont accessibles par bateau (liaisons directes du port). Laisser sa moto ou sa voiture en stationnement en centre-ville ne pose pas de problème. La Police Municipale y est très présente ainsi que la Gendarmerie.