2A - Ajaccio
Ajaccio l’Impériale conserve jalousement le souvenir de son enfant terrible, Napoléon Bonaparte, qui y est encore partout chez lui. Le nom d’Ajaccio viendrait du latin « adjacium », lieu de repos, d’étape. Il ne reste que peu de traces de l’ancienne cité romaine.
La ville doit son édification sur le site actuel à une colonie génoise vers 1453 et à l’Office de Saint-Georges, organisme financier qui gérait la Corse au nom de Gênes. Elle changeât de mains à plusieurs reprises. Des Génois, Ajaccio revint aux seigneurs de Cinarca puis au roi d’Aragon qui avait des prétentions sur l’Île. La ville était interdite aux Corses par les Génois. Sampiero Corse régla ce problème en 1553 en s’en emparant au nom de la France.
Les Français administrèrent la ville de 1553 à 1559 et des familles d’insulaires s’y installèrent. Gênes était soucieuse d’établir sa domination dans le sud de l’Île et reprit Ajaccio après le départ des troupes françaises en 1559. La ville ainsi redevenue génoise prit son essor au XVIIe siècle grâce au commerce et au corail, mais c’est surtout au XVIIIe siècle que la cité rayonnât.
Rue piétonnisée d’Ajaccio (août 2023). Photo © François Fiette.
Après la bataille de Ponte Novo, Ajaccio redevint française.
Napoléon Bonaparte vécut à Ajaccio les neuf premières années de sa vie. Il revint ensuite pour vivre les évènements de la Révolution et dut fuir la Corse, pourchassé par les partisans de Pascal Paoli en 1793. Il passa une dernière fois trois jours à Ajaccio en 1799, à son retour d’Égypte.
Fin 19ème siècle, Ajaccio devint une importante « station d’hiver » pour de riches et aristocratiques touristes étrangers (surtout anglais). Le climat était alors décrit comme bienfaiteur par certains médecins.
En 1943 la ville d’Ajaccio, haut lieu de la Résistance, fut la première ville de France à être libérée lors de la Seconde Guerre Mondiale.
L’urbanisme d’Ajaccio manqua indubitablement de logique et d’harmonie dès le début du XXème siècle, ternissant un peu la somptueuse période napoléonienne.
Ajaccio borde son golf, le plus vaste de Corse, en formant un hémicycle sur plus de quatre kilomètres. C’est la ville du « couchant » par rapport à Bastia qui est la ville du « levant ». À Ajaccio, on vit dehors et l’intense trafic routier et piétonnier fait partie du spectacle que l’on peut admirer aux terrasses des bistrots des ports et des Cours Napoléon et Grandval. Le climat y est tempéré en été comme en hiver grâce à l’air marin. Même lors des journées pluvieuses, le soleil trouve toujours le moyen de s’imposer finalement.
Ajaccio fait partie des « Villes et Pays d’art et d’histoire de France ».
Le stationnement à Ajaccio
Au centre d'Ajaccio, embouteillages et impossibilité de se garer l'été vous guettent. Les parkings payants, très bien situés au demeurant, sont pleins. Une bonne solution, quasi-gratuite, est d'utiliser le grand parking en accès libre d'un centre commercial qui longe la ligne de chemin de fer et la petite gare de "Cavone". Dix minutes vous séparent du terminus d'Ajaccio (horaires : https://cf-corse.corsica/horaires/ ). La gare de Cavone est située juste à la gauche de l’entrée du parking et possède ses propres emplacements accessibles 24/24h (une dizaine). Les amples horaires du parking commercial sont affichés à l’entrée. Le terminus à Ajaccio est idéalement placé en cœur de ville. Prix du billet : 2 € (en 2023). Adresse : Rond-point de la T21 et de la D503.
Coordonnées GPS du parking de la gare de Cavone :
Il existe également depuis 2023 un système de navettes à partir d'un parking satellite de 328 places ouvert 24/24h au nord d'Ajaccio (ancien Centre hospitalier Notre-Dame de la Miséricorde, Avenue de l'Impératrice Eugénie) qui vous mène en centre-ville. Trajet gratuit du "parking de la Miséricorde" à la Préfecture, de 06h30 à 23h45 (en 2023). Rotations toutes les 6 minutes. Le temps de stationnement est très faiblement facturé. Gratuit entre 12h00 et 14h00 et de 19h30 à 9h00 le lendemain.
Coordonnées GPS du parking de la Miséricorde :
Les motos pourront, comme à l'accoutumée, plus facilement trouver un stationnement dédié en ville (environ 500 places). Mais attention, la Police Municipale veille aux incivilités : Amende de 35 euros pour les stationnements gênants, voire de 135 euros pour les stationnements dangereux ! Une carte municipale interactive des parkings motos existe : https://sigcapa.fr/geocapa/mobilite/moto/ . Cliquez sur "Rechercher un parking" et vous serez guidé. Une carte "simple" est également disponible ici :